Incendies en janvier 1900

Publié le par jpdev

Le 30 décembre, un incendie a détruit, à La Celle-sur-Loire, un hangar, une grange et une écurie, et des marchandises diverses appartenant à M. Victor PERREAU, charpentier; le pignon d'un hangar appartenant à M. François CHOLLET, épicier.

Les pertes, évaluées à 8,380 fr. pour M. PERREAU et à 90 fr. pour M. CHOLLET, sont couvertes par des assurances aux compagnies l'"Aigle" et l'"Abeille"


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Samedi, 30 décembre dernier, vers 8 heures un quart du soir, un violent incendie, dont la cause est inconnue, s'est déclaré au village de Frasnay, commune de Chatillon en Bazois, dans un corps de bâtiment couvert en paille, composé d'une grange et d'une écurie, appartenant à M. Jean Marie GUIPIER, aubergiste.

Poussées par un fort vent du sud-ouest, des flammèches sont tombées sur un pâté de petites maisons couvertes en chaumes, situé à environ 50 mètres du lieu du sinistre, et y ont communiqué le feu. En un clin d'oeil, ces maisons ont été envahies par les flammes et ont été complètement détruites, ainsi que presque tout le mobilier qu'elles contenaient.

Elles appartenaient : 1° un bâtiment couvert en tuiles, composé d'une maison no habitée et d'une grange, à M. Charles LEVEILLE, rentier; 2° une maison d'habitation couverte en tuiles, à M. Philibert GUIPIER, journalier; 3° une maison d'habitation couverte en paille, à Mme veuve BONNOT-TOUSSAINT, 4° 2 petites maisons couvertes en paille, à M. Jospeh JASON, journalier, dont une occupée par M. François BILLOUE, journalier; 5° une maison d'habitation couverte en paille, à M. RANVIER, cultivateur à Neuzilly, commune de Montapas, occupée par Mme GUILAUMET, journalière.

Au premier signal, ma gendarmerie de Châtillon et la section de sapeurs-pompiers, ainsi que les habitants des environs, se sont immédiatement transportés sur les lieux pour combattre l'incendie; mais, à leur arrivée, les bâtiments étaient déjà envahis par les flammes et le feu avait pris une telle proportion que tout secours devenait inutile; les personnes accourues se sont alors bornées à préserver les maisons du voisinage.

Les pertes, s'élevant à environ 12,250 fr., se répartissent ainsi qu'il suit :

1° M. Jean GUIPIER, 2:500 fr., assuré à la compagnie "Abeille"; 2° M. Charles LEVEILLE, 4,500 fr., assuré à la compagnie "La Générale"; 3° M. Philibert GUIPIER, 2,400 fr., assuré à la compagnie "l'Abeille"; Mme veuve BONNOT, 1,500 fr. assurée à la compagnie "l'Abeille"; 5° M. Joseph JASON, 1,500 fr., non assuré; 6° M. RANVIER, 500 fr., assuré à la compagnie "la Nièvre"; 7° Mme GUILLAUMET, 400 fr., non assurée; 8° M. BILLOUE, 50 fr., non assuré.

17 moutons appartenant à M. Jean-Marie GUIPIER ont péri dans les flammes.

La malveillance parait être étrangère à ce sinistre.

Le sapeur-pompier Jean-Louis BEAUTEMPS aurait été blessé à un oeil en manoeuvrant la pompe.

Le Journal de la Nièvre - 03/01/1900

Le 31 décembre, un incendie s'est déclaré à Lavault-de-Frétoy, et a détruit un corps de bâtiment couvert en ardoises, se composant d'une grange et d'une écurie, appartenant à M. Pierre CHAUSSIVERT; des fourrages, grains, paille et instruments aratoires ont été également la proie des flammes.

Les pertes, évaluées 2,200 fr., sont couvertes par une assurance à la compagnie 'le Soleil »

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Dans la nuit du 1er au 2 janvier courant, un incendie, dont les causes sont inconnues, s'est manifesté dans un corps de bâtiment comprenant 2 écuries et une grange appartenant à M. Victor GIRAULT, propriétaire à Villiers-le-Sec. Ces immeubles, garnis de fourrage, paille et harnais, ont été complètement détruits, 3 bêtes à cornes ont péri dans les flammes.

M. GIRAULT est assuré à la compagnie « la France »

Le Journal de la Nièvre - 04/01/1900

 

Le feu dans un dépôt de pétrole

Un incendie s'est déclaré, hier soir, vers six heures et demie au dépôt de pétrole du Marais, commune de Gimouille, appartenant à la Compagnie immobilière et industrielle du Midi.

Une chaudière dans laquelle se trouvait du galipot en ébullition a fait explosion on ne sait par quelle circonstance, et cette explosion a communiqué le feu à l'atelier de peinture et de tonnellerie.

Ce bâtiment, qui mesure 35 mètres de longueur sur 9 de largeur, a été complètement détruit ainsi que le matériel qu'il contenait.

Sur les lieux du sinistre étaient accourus au premier signal les habitants et les pompiers de la gare de Saincaize, ceux de la gare de Nevers prévenus s'y étaient également rendus par un train de marchandises.

Les pertes sont évaluées à environ 20,000 fr.

Les lueurs de l'incendie s'apercevaient à plusieurs kilomètres à la ronde.

Le Journal de la Nièvre – 10/01/1900

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